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—
Évidemment ! Je suis en pleine forme, aujourd’hui !
On m’a quand même donné pour mission de toucher la
poitrine de Satomi. Ce n’est pas que j’avais envie de participer
à ce jeu, mais les ordres du roi sont absolus, pas de bol ! Allons,
ne sois pas jaloux, Nobuaki… Je t’écrirai un rapport détaillé
sur mes impressions, une fois que j’aurai profité tout mon soûl
des seins de Satomi !
—
À ta place, je ne ferais pas le malin ! Tu sais que Yûko
était en larmes après ce qui s’est passé hier ? s’écria Nobuaki.
—
Eh, je plaisante ! Pas la peine de t’énerver. J’en rajoute
un peu parce que tout le monde s’amuse bien. Une fille qui
pleure, c’est la cerise sur le gâteau ! Mais au fait, dis-moi…
Chiemi et toi, vous arrivez ensemble, ce matin… Alors,
comment elle est au lit ?
—
Ne me mets pas dans le même sac que toi ! Tu es
peut-être du genre à sauter sur tout ce qui bouge, mais pas
moi. Je veux que ce soit spécial, alors…
Nobuaki reprit soudain ses esprits et détourna le regard.
Chiemi, gênée, contemplait ses pieds.
—
Tu as beau être entreprenant dans plein de domaines,
avec les filles tu manques vraiment de maturité. Une copine
aussi mignonne, si tu la négliges, quelqu’un va te la piquer…
Mais on s’en fiche, moi, j’attends ma petite Satomi.
Nobuaki restait bouche bée.
Toi, un de ces quatre, il va finir par t’arriver des ennuis,
c’est sûr !
Petit à petit, les élèves arrivèrent. Cependant, Satomi
ne pointait toujours pas le bout de son nez. Il serait bientôt
8
h 30, l’heure du début des cours.
C’est alors que la porte s’ouvrit avec un bruit sec. D’un
seul coup, toute la classe tourna la tête dans sa direction.
Le professeur principal venait d’entrer avec le cahier